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Réduction de l'empreinte carbone:
Le CHCB met fin à l'approvisionnement en protoxyde d'azote

Parmi les mesures visant à réduire l’impact carbone de ses activités, en accord avec la décision prise par la Commission Locale de Surveillance des Fluides Médicaux au cours de la réunion du 04/09/2024 et conformément à la note d’information n° 97/2024 a décidé de cesser d’utiliser le protoxyde d’azote, gaz anesthésique fortement polluant, le CHCB à procéder à l’arrêt d’approvisionnement en protoxyde d’azote de l’établissement depuis début mars.

Le protoxyde d’azote, communément connu sous le nom de « gaz hilarant », est un gaz utilisé de façon historique et courante en anesthésie, depuis le 19e siècle.

Un double intérêt

D’un point de vue médical, ce gaz présente un double intérêt :
  • Il permet de réduire les doses des autres gaz anesthésiants halogénés, principalement desflurane et sévoflurane, qui coûtent plus cher et ont des effets secondaires plus importants.
  • Grâce à ses propriétés analgésiques, il permet de limiter la quantité de morphiniques utilisée et il atténue les phénomènes d’hyperalgésie post-opératoire (augmentation paradoxale de la perception de la douleur)
En revanche, le protoxyde d’azote est l’un des principaux responsables de la destruction de la couche d’ozone et un gaz à effet de serre 265 fois plus polluant que le dioxyde de carbone (CO2), doté d’une durée de vie dans l’atmosphère d’environ 120 ans.

Son utilisation dans les hôpitaux engendrerait l’émission de plus de 100 000 tonnes de CO2 équivalent par an, soit l’équivalent de 500 millions de kilomètres parcourus en voiture.
Cette pollution est d’autant plus préoccupante que les fuites (80%) dépassent largement les quantités de gaz réellement utilisées pour les soins anesthésiques (20%), contribuant à un gaspillage et des émissions démesurés.
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Une action concrète pour réduire l’empreinte carbone

Grâce à la mobilisation des équipes techniques et médicales, les prises de protoxyde d’azote ont été condamnées et l’approvisionnement du réseau a pris fin.

Un engagement fort pour la santé et l’environnement

Cet arrêt répond aux objectifs de la transformation écologique du GHT, conformément au projet d’établissement 2023-2027.

L’hôpital poursuit ainsi sa démarche d’écoconception des soins, visant à limiter l’impact environnemental des pratiques médicales tout en garantissant la qualité et la sécurité des prises en charge.

Cette avancée illustre la volonté du CHCB de s’adapter aux enjeux de santé publique et environnementale, en accord avec les recommandations nationales et internationales en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur hospitalier.

Avec cet arrêt du protoxyde d’azote, le CHCB poursuit sa démarche globale de maîtrise et de diminution de son impact carbone, sans dégrader la qualité des soins et en réalisant des économies.