Maintien d’un dispositif COVID à minima
Redémarrage de l’activité au CH de la Côte Basque
Le Centre Hospitalier de la Côte Basque, en tant qu’établissement de 2e ligne au niveau national, a été le seul établissement du territoire de santé Navarre - Côte Basque à hospitaliser les patients touchés par la COVID-19, grâce au soutien et à la coordination avec les autres établissements de santé et les professionnels de santé de ville.
Cette situation a nécessité la mise en place d’une organisation adaptée ayant notamment entrainé une forte réduction voire l’arrêt de certaines activités médicales, chirurgicales et de consultations programmées, exceptés les urgences et les soins indispensables.
Deux filières ont été mises en place, l’une dédiée aux patients suspects COVID-19, l’autre consacrée aux autres patients.
Cette situation a nécessité la mise en place d’une organisation adaptée ayant notamment entrainé une forte réduction voire l’arrêt de certaines activités médicales, chirurgicales et de consultations programmées, exceptés les urgences et les soins indispensables.
Deux filières ont été mises en place, l’une dédiée aux patients suspects COVID-19, l’autre consacrée aux autres patients.
Le SAMU 64A
Le SAMU, dans une position centrale de régulation avec l’orientation des appelants suspects de la COVID-19 et/ou nécessitant des examens, a été redimensionné et renforcé par des médecins hospitaliers et des médecins de ville pour pouvoir prendre en charge tous les appels du 15.
Le SAMU a reçu en effet, en début d’épidémie, une moyenne de 350 appels par jour uniquement liés à la COVID-19, ce qui pouvait créer une saturation des appels au détriment de la prise en charge des autres urgences et pathologies.
Le renforcement médical a permis d’absorber l’augmentation des appels.
Le dépistage
Les dispositifs de dépistage ont évolué au sein de l’établissement au fur et à mesure du développement de l’épidémie. Dans une première phase, un service de 3 box, situé au rez-de-chaussée a accueilli les patients sur rendez-vous après orientation du SAMU. Cette première organisation a été remplacée par un dispositif de prélèvement sous forme d’un « drive » , limitant les attentes et risques de contagion. Parallèlement, l’équipe de prélèvement s’est également déployée dans les EHPAD du territoire, à la demande de l’ARS, notamment en cas de développement d’un cluster. En 2 mois, près de 2300 tests ont ainsi été effectués, toutes activités confondues.
Le « TRI COVID »
Tous les patients, suspects d’infection respiratoire et orientés vers le Centre Hospitalier, ont été dirigés vers deux zones de TRI COVID-19 de 23 lits. Par ailleurs, une zone spécifique de 7 lits a été dédiée aux enfants. Ces 3 zones ont assuré un premier diagnostic. Au total, ces structures ont enregistré le passage de 1385 patients.
L’hospitalisation : les services COVID
L’épidémie a engendré un fort taux d’hospitalisations au sein de l’établissement.
Le service des maladies infectieuses et tropicales, doté de 14 lits d’hospitalisation conventionnelle en temps normal a dû rapidement augmenter sa capacité d’accueil jusqu’à 42 lits. Une réorganisation complète et rapide de l’offre hospitalière a donc été mise en œuvre pour transformer d’autres unités en service d’accueil de patients porteurs de la COVID-19. Pour cela, l’ensemble des services du Pôle de médecine interne a accueilli les patients COVID-19. Au pic de la crise, ce sont 42 patients qu’il a fallu accueillir simultanément, nombre qui dépassait largement les capacités du service de maladies infectieuses.
Au total, ces services ont pris en charge 326 patients au cours de cette période dont 138 se sont avérés COVID positifs.
Par ailleurs, un service d’hospitalisation de 19 lits à été ouvert à Cam de Prats pour les patients de psychiatrie atteints de la COVID-19.
Enfin, une unité de soins de suite pouvant accueillir 10 patients à l’issue de leur hospitalisation à été ouvert sur le site de Saint-Jean-de-Luz.
Le service des maladies infectieuses et tropicales, doté de 14 lits d’hospitalisation conventionnelle en temps normal a dû rapidement augmenter sa capacité d’accueil jusqu’à 42 lits. Une réorganisation complète et rapide de l’offre hospitalière a donc été mise en œuvre pour transformer d’autres unités en service d’accueil de patients porteurs de la COVID-19. Pour cela, l’ensemble des services du Pôle de médecine interne a accueilli les patients COVID-19. Au pic de la crise, ce sont 42 patients qu’il a fallu accueillir simultanément, nombre qui dépassait largement les capacités du service de maladies infectieuses.
Au total, ces services ont pris en charge 326 patients au cours de cette période dont 138 se sont avérés COVID positifs.
Par ailleurs, un service d’hospitalisation de 19 lits à été ouvert à Cam de Prats pour les patients de psychiatrie atteints de la COVID-19.
Enfin, une unité de soins de suite pouvant accueillir 10 patients à l’issue de leur hospitalisation à été ouvert sur le site de Saint-Jean-de-Luz.
L’hospitalisation : la réanimation
Pour certains patients porteurs de la COVID-19, l’aggravation de leur état de santé a nécessité de les hospitaliser dans le service de réanimation. Au début de la crise, 6 lits sur les 15 que compte le service de réanimation étaient isolés et dédiés aux patients porteurs de la COVID-19.
L’augmentation des patients du territoire nécessitant des soins en réanimation, ainsi que l’accueil de 6 patients venus du Grand Est, ont conduit à l’accroissement des capacités de 15 à 32 lits. Au maximum de l’épidémie, ce service hébergeait simultanément 23 patients porteurs de la COVID-19.
L’augmentation des patients du territoire nécessitant des soins en réanimation, ainsi que l’accueil de 6 patients venus du Grand Est, ont conduit à l’accroissement des capacités de 15 à 32 lits. Au maximum de l’épidémie, ce service hébergeait simultanément 23 patients porteurs de la COVID-19.
La solidarité des autres établissements de santé du territoire et de la médecine libérale
Au-delà de la mobilisation spécifique du Centre Hospitalier comme établissement de recours en Pays Basque, un dispositif territorial a été mis en place mobilisant les autres établissements de santé : le Centre Hospitalier de Saint-Palais, les établissements de santé privés (Belharra, Aguiléra, Delay), la Polyclinique de Saint-Jean-de-Luz, l’HAD (Hospitalisation à Domicile), les établissements de soins de suite, les EHPAD et la médecine de ville libérale.
Tous ces acteurs ont constitué les partenaires indispensables d’un parcours de soins permettant de prendre en charge directement ou indirectement la gestion de l’épidémie dans les meilleures conditions possibles, mais également de garantir la continuité des soins pour ceux concernés par d’autres pathologies.
Conformément aux directives de l’ARS, ces établissements ont également déprogrammé les interventions chirurgicales non urgentes et limité les activités de soins. Néanmoins, les prises en charge indispensables (urgences, cancérologie, maternité) ont continué d’être assurées.
Le Centre Hospitalier tient à remercier tout particulièrement ces établissements pour leur mobilisation en y associant tous les professionnels de santé libéraux du territoire et notamment ceux qui ont accepté de venir renforcer les équipes du SAMU dans le cadre de l’organisation de la régulation de la crise sanitaire.
Tous ces acteurs ont constitué les partenaires indispensables d’un parcours de soins permettant de prendre en charge directement ou indirectement la gestion de l’épidémie dans les meilleures conditions possibles, mais également de garantir la continuité des soins pour ceux concernés par d’autres pathologies.
Conformément aux directives de l’ARS, ces établissements ont également déprogrammé les interventions chirurgicales non urgentes et limité les activités de soins. Néanmoins, les prises en charge indispensables (urgences, cancérologie, maternité) ont continué d’être assurées.
Le Centre Hospitalier tient à remercier tout particulièrement ces établissements pour leur mobilisation en y associant tous les professionnels de santé libéraux du territoire et notamment ceux qui ont accepté de venir renforcer les équipes du SAMU dans le cadre de l’organisation de la régulation de la crise sanitaire.
La réouverture et la reprise progressive des activités programmées
Le déconfinement ayant pris effet à compter du 11 mai, le Centre Hospitalier de la Côte Basque s’est organisé pour proposer à nouveau une offre de soins dans toutes les spécialités médicales, chirurgicales et de consultations, toujours dans des espaces et des flux totalement séparés de ceux dédiés aux patients touchés par la COVID-19.
Deux flux de patients sont ainsi organisés aux urgences et dans les services cliniques, de telle sorte que chacun de ces flux soit « étanche » :
Deux flux de patients sont ainsi organisés aux urgences et dans les services cliniques, de telle sorte que chacun de ces flux soit « étanche » :
- Une filière COVID-19 est maintenue dans son intégralité depuis l’accueil aux urgences jusqu’à la réanimation : ainsi, un patient suspect d’être atteint de la COVID-19 est toujours accueilli dans une structure d’urgence située indépendamment du service d’urgence traditionnel (capacité de 5 lits adultes et 2 lits pédiatriques) . Si son état nécessite une hospitalisation, celle-ci se fait dans un service dédié COVID-19 (deux lits d’hospitalisation COVID restent actifs à ce jour) et, en cas d’aggravation, dans une unité de réanimation spécifique se consacrant exclusivement à l’accueil et à la prise en charge des patients porteurs de cette pathologie (capacité actuelle de 2 lits).
- Une filière de prise en charge est parallèlement réouverte pour les autres pathologies et réorganisée de façon à ce que le circuit du parcours patient soit totalement distinct et sécurisé par rapport à celui de patients admis pour suspicion ou porteurs de la COVID-19.